l
Suburbicon (Bienvenue à
Suburbicon) de George Clooney (2017)
En cette année 1959, les villes américaines voient
construire dans leurs banlieues des lotissements de pavillons rigoureusement
identiques.
Suburbicon
en fait partie. Elle est peuplée exclusivement de petits bourgeois ventrus (les
messieurs), choucroutées (les dames), mais surtout blancs (des deux sexes).
Or
voici que s’installent les Meyers qui sont…noirs.
Tous
les blancs sont scandalisés et effrayés : Suburbicon, ville blanche sans
histoire, va être envahi par des « délinquants nègres ».
La famille
Lodge est d’ailleurs cambriolée et ça tourne très mal, mais les voyous ne sont
pas « nègres ».
Incontestablement,
c’est un scénario des frères Coen.
S’ils avaient réalisé le film, ils
auraient indiqué, comme dans la plupart de leurs films, qu’il était basé « sur des faits réels », ce
qui était quelquefois vrai, mais souvent faux.
Et ils auraient probablement réalisé un
film vachard, peuplé d’êtres lamentables.
Malheureusement, les Coen ont
« cédé » (je ne sais pas dans quelles conditions) leur scénario à
George Clooney.
Le chéri de ces dames et grand amateur
de café a toujours eu un effet dévastateur chez la plupart des femmes (et pas
que).
Personnellement, je lui ai toujours
trouvé un charme d’endives (comme Robbie Williams, un autre monsieur Café, mais
d’une autre marque). Mais Robbie Williams, lui, n’a jamais réalisé.
Clooney, si ! Hélas !
Après les lourdingues Good Night and Good Luck et Les Marches du pouvoir (sans oublier Monuments
Men, à la triste réputation), il serait peut-être temps qu’il arrête de
réaliser. Surtout, comme ici, quand il s’attaque à un scénario qui exige
finesse, rythme et intelligence.
Ici, il n’y a rien de tout ça :
c’est juste lourd, pataud et bête !
Quand au casting, c’est à qui
cabotinera le plus.
Et qu’est-ce qu’on s’ennuie !