dimanche 3 mars 2024

Bienvenue à Suburbicon

 



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Suburbicon (Bienvenue à Suburbicon) de George Clooney (2017)

En cette année 1959, les villes américaines voient construire dans leurs banlieues des lotissements de pavillons rigoureusement identiques.

Suburbicon en fait partie. Elle est peuplée exclusivement de petits bourgeois ventrus (les messieurs), choucroutées (les dames), mais surtout blancs (des deux sexes).

Or voici que s’installent les Meyers qui sont…noirs.

Tous les blancs sont scandalisés et effrayés : Suburbicon, ville blanche sans histoire, va être envahi par des « délinquants nègres ».

La famille Lodge est d’ailleurs cambriolée et ça tourne très mal, mais les voyous ne sont pas « nègres ».

Incontestablement, c’est un scénario des frères Coen.

S’ils avaient réalisé le film, ils auraient indiqué, comme dans la plupart de leurs films, qu’il était basé « sur des faits réels », ce qui était quelquefois vrai, mais souvent faux.

Et ils auraient probablement réalisé un film vachard, peuplé d’êtres lamentables.

Malheureusement, les Coen ont « cédé » (je ne sais pas dans quelles conditions) leur scénario à George Clooney.

Le chéri de ces dames et grand amateur de café a toujours eu un effet dévastateur chez la plupart des femmes (et pas que).

Personnellement, je lui ai toujours trouvé un charme d’endives (comme Robbie Williams, un autre monsieur Café, mais d’une autre marque). Mais Robbie Williams, lui, n’a jamais réalisé.

Clooney, si ! Hélas !

Après les lourdingues Good Night and Good Luck et Les Marches du pouvoir (sans oublier Monuments Men, à la triste réputation), il serait peut-être temps qu’il arrête de réaliser. Surtout, comme ici, quand il s’attaque à un scénario qui exige finesse, rythme et intelligence.

Ici, il n’y a rien de tout ça : c’est juste lourd, pataud et bête !

Quand au casting, c’est à qui cabotinera le plus.

Et qu’est-ce qu’on s’ennuie !

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