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Bruno Reidal, confession d’un meurtrier (2020) de Vincent Le Port
Au début du 20ème siècle, Bruno Reidal est arrêté pour avoir tué un enfant de 12 ans.
Étant donné son âge (17 ans), il est présenté à un aréopage de médecins qui lui demandent de raconter toute son enfance jusqu’au meurtre.
Ce qui frappe tout de suite, c’est l’absence totale de mobile de la part de ce jeune paysan du Cantal qui avoue avoir toujours essayé de lutter contre les pulsions meurtrières qu’il sentait monté en lui.
Entre deux « Feel Good Movies » (Trois fois rien et La Brigade), j’ai donc vu ce « Feel Bad Movie ». Bruno Reidal a authentiquement sévi en 1905, mais il ne s’agit pas d’un tueur en série bien qu’au vu de ses confessions, c’est un peu ce qu’il aspirait à être.
Ces deux passions sont la souffrance des autres et le sexe onaniste, ce qui lui évite tout contact avec ceux qu’il veut tuer… les autres : Eros et Thanatos !
En général, je n’aime pas les voix off. J’ai même horreur de ça, mais ici, c’est assez difficile de faire sans.
Les critiques ont vu « un film, dérangeant, étonnant, bressonien ». C’est assez intéressant, mais je ne l’ai trouvé ni dérangeant, ni étonnant et… plutôt SOUS-bressonien.
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