jeudi 18 mai 2023

Robuste

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Robuste (2021) de Constance Meyer

Georges est une star de cinéma. Il est toujours accompagné de Lalou, son garde du corps.

Lorsque Lalou doit s’absenter, il se fait remplacer par une de ses élèves, lutteuse et agent de sécurité, Aïssa.

Georges est un vieil acteur désabusé. Il n’aime pas son métier et il semble n’aimer personne, même pas lui.

Mais dans le même temps, il souffre de la solitude et se raccroche à ses « gardes du corps » : Lalou d’habitude, Aïssa pour le moment.

On a un peu l’impression de voir un documentaire sur Depardieu sur le « personnage d’autarcique » qu’il joue à être et qui est un peu de la roublardise.

Il s’agît donc du (et ça se veut comme le) portrait d’un ogre interprété par un monstre… ou le contraire.

Mais la réalisatrice se repose un peu trop sur son idée de départ, jusqu’à laisser au « monstre » la bride sur le cou.

Et, fort heureusement, « Georges » (avec un G comme Gérard…) qui empiète sur tout et, surtout, sur la vie privée d’Aïssa, trouve un personnage à sa mesure en Aïssa, véritable héroïne du film incarnée par la déjà grande Déborah Lukumuena qui avait eu la César du meilleur second rôle et ce personnage « robuste » va s’imposer face à l’ogre et forcer son respect.

C’est un peu convenu, très agréable à voir et très maîtrisé au niveau de la mise en scène surtout pour un premier film.

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