Trois fois rien

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Trois fois rien (2022) de Nadège Loiseau

Brindille, Casquette et La Flèche sont des SDF, de ceux qu’on qualifiait, avant l’avènement du politiquement correct, de clochards ou de clodos.

Et les Pieds Nickelés ne laissent jamais passer un tirage de loto et un jour… ils gagnent !

Mais pour pouvoir encaisser l’argent, il faut avoir un domicile, des papiers d’identité en règle (Brindille est canadien) et un compte en banque.

Ce n’est pas le premier film qui raconte l’accession à une soudaine richesse d’authentiques « pauvres », mais c’est la première fois que la mise en scène adopte le point de vue des pauvres en question.

Et pour nous raconter l’histoire de ses Pieds Nickelés, Nadège Loiseau se place définitivement dans un style « Feel Good Movie chez les SDF ».

Le film repose, on s’en doute sur les trois interprètes Philippe Rebbot (Casquette), Antoine Bertrand (Brindille) et Côme Levin (La Flèche). On croise également, en « caméo », Karin Viard.

C’est pétillant, vif et bien mené et ce fut vraiment une bonne surprise et une forme de modèle de ce que devrait (toujours être) une comédie française.