C’est gratuit pour les filles (2009) de Claire Burger et Marie Amachoukeli
Laetitia doit passer son brevet professionnel de coiffeuse.
Lorsqu’elle aura ce fameux diplôme, elle pourra ouvrir un salon de coiffure avec sa meilleure amie Yelig, serveuse dans un snack pour le moment.
Mais ce soir, Laetitia est invitée à une fête et elle compte bien y aller.
C’est le premier film des deux réalisatrices de Party Girl (sans Samuel Theis, le troisième larron), caméra d’or au Festival de Cannes 2014.
Et à vrai dire, ça n’a rien d’étonnant. Laetitia, comme Angélique veut s’amuser avant de « devenir sérieuse » (en passant ce fameux brevet professionnel). La vieille dame voulait, elle, une fois de plus, jouer les gamines avant de se marier. Le fait que l’une ait 17 ans et l’autre 60 ne change rien.
Plus « naturellement » naturaliste que Party Girl et moins racoleur, ce film remarquable fait, en quelques secondes, passer plein de choses sur la fin de l’insouciance, le statut des « meufs », principalement chez les petits merdeux qui « se font sucer, mais c’est normal », tout comme il est normal de filmer ça pour que tout le monde sache bien que la pauvre fille « n’est qu’une pute ».
Et puis, il y a l’opposé, le rêve des deux filles, ce salon qui est leur but.
Là où certains se prennent les pieds dans le tapis pendant deux heures (et souvent plus !), ici, on a tout ça en 23 minutes !
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