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Such Good Friends (Des amis comme les miens) d’Otto Preminger (1971)
Julie Messenger est l’heureuse épouse de Richard, le riche rédacteur en chef d’un magazine new-yorkais à la mode.
Richard entre à l’hôpital pour une intervention bénigne, l’ablation d’un bouton.
Mais pendant la nuit, Julie est appelé par son ami le docteur Timmy Spector qui l’informe qu’il y a eu une complication : Richard réagit très mal à l’anesthésie.
Alors que Julie fait venir tous ses amis pour qu’ils donnent leur sang pour Richard qui doit subir une exsanguino-transfusion, celui-ci tombe dans le coma.
Depuis la lamentable fin de Philippe Pétain et ce qu’en a dit Charles de Gaulle, on sait que la vieillesse est un naufrage.
On situe la chute extrême du réalisateur de Laura et de L’Homme au bras d’or après la réalisation de Bunny Lake a disparu. Certains la situent avant Exodus (ce qui inclut Tempête sur Washington dans les « mauvais films de vieillesse », ce qui est injuste) d’autres sauvent du naufrage Dis-moi que tu m’aimes, Junie Moon (1970).
Et c’est juste après ce film en 1971, qu’Otto Preminger va réaliser cette sombre histoire dégueulasse de faux amis et de vrais (faux) culs, y compris celui, peu ragoûtant du (néanmoins) très grand (mais vieux lui aussi) Burgess Meredith, ainsi que les seins (nettement plus attractifs) de la belle Dyan Cannon, tellement « canon » (oui, je sais, c’était facile !) qu’elle avait été pendant un an et demi, la quatrième épouse, mais la première « vraie » femme de Cary Grant.
Cette sombre histoire de coucheries est un catalogue de tout ce qu’on peut dire et entendre à propos de ce pensum bourgeois qu’on appelle le cocufiage.
En général, ça amuse beaucoup le public. Ici, on s’emmerde !
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