Strictly Ballroom (Ballroom Dancing) de Baz Luhrmann (1992)
Dans le milieu de la danse de salon, Scott Hastings a toutes les chances d’être champion puisque sa mère dirige le cours de danse le plus lié aux concours.
À la suite d’un accrochage avec un autre couple pendant un concours, Scott quitte le carcan des figures imposées dans les concours de danse pour se mettre à improviser.
Sa mère, affolée, est donc persuadée qu’il ne pourra pas gagner la Pan Pacific, le grand prix du concours de danse, d’autant que la partenaire de Scott vient de le quitter.
Fran, une jeune Mexicaine que personne ne remarque jamais, lui propose d’être sa partenaire.
Quel gâchis ! Le film commence sur des chapeaux de roue : danses, costumes, musiques et éclairages ringards. Les couples valsent dans des positions ridicules. Puis, après « l’incident », la crise d’hystérie de la partenaire de Scott et son « sauvetage » grâce à un nouveau partenaire, la réalisation se maintient sur un ton de dérision parfaitement réjouissant (d’aucuns diraient « jubilatoire », mais passons !…).
Malheureusement, au bout d’un quart d’heure, la réalisation toujours brillante commence à prendre le scénario, donc le milieu qu’il dépeint, un peu trop au sérieux. Dés lors, la critique sociale devient un conte de fées fleur bleue et parfaitement ennuyeux.
Et malgré une séquence finale très brillante, on reste sur la faim qu’un film si brillamment commencé nous laisse.
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