vendredi 5 avril 2024

Frère et sœur

 

  *

Frère et sœur (2022) d’Arnaud Desplechin

« Un frère et une sœur à l’orée de la cinquantaine… Alice est actrice, Louis fut professeur et poète. Alice hait son frère depuis plus de vingt ans. Ils ne se sont pas vus depuis tout ce temps – quand Louis croisait la sœur par hasard dans la rue, celle-ci ne le saluait pas et fuyait… Le frère et la sœur vont être amenés à se revoir lors du décès de leurs parents. » (Le Pacte)

J’ai repris le pitch du distributeur du film, car je n’ai (et c’est heureux !) gardé aucun souvenir de ce pensum.

Donc, ils se haïssent, ooooh, comme ils se haïssent : c’en est presque jouissif… sauf qu’on ne sait pas pourquoi et, à partir de là, tout devient bancal.

« On peut échafauder plusieurs théories » a dit un critique. Peut-être, mais quelle importance cela peut-il avoir ?

Comme le dit une autre critique (Sophie Avon pour ne pas la nommer) : « Cette haine est tellement abstraite qu’elle devient dérisoire ».

En d’autres termes, on ne sait plus trop ce qui fait souffrir Alice à ce point-là, mais on ne tarde pas à se désintéresser de cette « souffrance » comme on se désintéresse de tout le film.

Je crois être parti avant la fin : mais même de ça, je ne suis plus très sûr !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire