vendredi 9 août 2024

Strange Days


⬤ 

Strange Days (1995) de Kathryn Bigelow

Los Angeles, 30 décembre 1999. Un hold-up a lieu dans un restaurant chinois. La police intervient et le hold-up se termine mal. L’un des malfaiteurs tombe d’un toit.

Or, toute la scène a été vue à travers le regard de ce malfaiteur. C’est ce qu’on appelle un « Clip-Trip », scène vécue et enregistrée par le regard du protagoniste sur un mini-disc.

Un receleur essaie de vendre ce « Clip-Trip » à Lenny Nero dont le gagne-pain consiste précisément à vendre ce genre de « produits » (interdits par la loi) à des bourgeois en quête de sensations fortes sans risque.

Lenny est un ancien policier aux mœurs qui a été renvoyé. Sa petite amie, Faith, l’a plaqué pour un agent du show-biz dont la grande vedette est Jericho, un chanteur noir révolutionnaire qui vient d’être abattu par la police.

Iris, la meilleure amie de Faith est assassinée par un maniaque du « Clip-Trip ».

Musique rock agressive, esthétique « trash » de Los Angeles futuriste (?) et violence gratuite, sont les principaux ingrédients de cette œuvrette finalement passablement prétentieuse, arrosée d’un coulis assez répugnant de romantisme de bazar.

Un plan aérien du Los Angeles nocturne rappelle furieusement Blade Runner, mais ces « Jours étranges » ne savent même pas rendre hommage à leur glorieuse référence !

Les interprètes font ce qu’ils peuvent, mais ce n’est pas encore assez. Et lorsqu’arrive le final grand-guignolesque, on est très soulagé parce que c’est fini.

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire