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Swing time (Sur les ailes de la danse) de George Stevens (1936)
John -qu’on appelle aussi Lucky- doit se marier : mais comme ce mariage le fera abandonner la danse, ses partenaires font en sorte qu’il n’ait pas lieu.
Pour faire fortune et récupérer sa fiancée, John part pour New York et fait, par hasard, la connaissance de Peggy. Sa chance aidant, il gagne beaucoup d’argent et un orchestre qui lui permet de danser avec Peggy.
Ils tombent amoureux l’un de l’autre et John doit à la fois ne pas succomber aux charmes de Peggy et ne pas gagner trop d’argent pour ne pas être contraint de rejoindre sa fiancée.
Mais il perd son orchestre au bénéfice de Ricky, le chanteur de charme et fiancé « officiel » de Peggy. Ricky et Peggy vont se marier et John est récupéré par son ex-fiancée.
Finalement, celle-ci en épousera un autre et Peggy abandonnera Ricky pour John.
Le scénario est pire que mauvais, il est bancal, un peu comme s'il avait été tourné à partir d’un exemplaire auquel il manquait des pages.
On se retrouve dans ce genre d’histoires où, pour aller d’un point à un autre, le héros est assujetti à des impératifs qu’on accumule tellement que tout devient confus, incompréhensible et on s’ennuie ferme entre deux numéros musicaux où la réalisation, par ailleurs assez molle, décolle un peu.
Comme d’habitude, Ginger et Fred sont heureusement là, ainsi que leurs « pendants bouffes » Victor Moore et Helen Broderick. Et puis la superbe musique de Jérôme Kern et ses chansons les plus célèbres parmi lesquelles Swing time, A fine romance et All over again font le reste. Et le spectacle devient particulièrement fabuleux pendant la séquence qui reste le clou du film, Fred Astaire dansant avec ses trois ombres géantes dans Bojangles in Harlem.
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