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Ha shoter ( השוטר )(Le Policier) de Nadav Lapid (2011)
Cinq policiers anti-terroristes israéliens forment une troupe de copains. L’un d’eux, Yaron, va être père.
Nathanael, Odded et Michael vont réaliser le projet de Shira qu’elle a résumé dans un poème qui commence par « Il est temps pour les pauvres de devenir riches et il est temps pour les riches de mourir ».
Les quatre jeunes gens projettent une prise d’otages, mais le père d’Odded essaie d’empêcher son fils d’y participer. Ses efforts s’avérant inutiles, il participera à la prise d’otages.
Les cinq « policiers combattants » (terme consacré en Israël semble-t-il) vont être confrontés aux cinq terroristes.
Pendant 45 minutes (le film dure 105 minutes), on a droit aux numéros de « franche camaraderie » (sic !) de cinq flics bouzeux dont les cinq QI totalisés doivent être égal à celui d’une tomate. De plus, ils sont aussi dangereux que stupides.
Les cinq Pieds Nickelés du terrorisme ne sont pas mieux avec un lieder intellectuellement sous-développé, Nathanael, et une égérie hystérique et complètement idiote.
C’est mal foutu, mal écrit, mal tourné, truffé de scènes grotesques (la démolition méthodique de la voiture de Shira par des punks ultra-violents alors que la « gauchiste excitée » réagit autant qu’une borne kilométrique a réussi à attirer de ma part un ricanement nerveux).
Quant à l’interprétation, j’ai rarement vu plus homogène : l’ensemble du casting est positivement lamentable. Ah non ! La pauvre Yaara Pelzig, pauvre sous-comédienne à la moue ingrate, est quand même pire que les autres dans « l’incarnation » d’un personnage dénué du moindre intérêt, comme le reste du film.
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