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Sylvia Scarlett (1935) de George Cukor
Sylvia Snow vient de perdre sa mère et après les indélicatesses commises par son père, elle est contrainte de fuir en compagnie de celui-ci, déguisée en garçon. Sylvia Snow devient Sylvester Scarlett. Sur le bateau, son père fait la connaissance de Jimmy Monkley.
Ils deviennent ainsi un trio d’aigrefins. Mais Sylvia ne s’entend pas avec Jimmy et fait rater tous les coups. Accompagnés de Mandie, qui voudrait être chanteuse, ils montent un spectacle assez miteux. Pendant leur tournée, ils font la connaissance de Michael Fane, « gentleman-peintre », dont Sylvia tombe amoureuse. Du coup, son état de garçon commence à lui peser.
A part quelques jolies scènes (comme celle de Sylvia redevenue femme) où on reconnaît la patte de Cukor, on ne peut pas dire que ce film est digne du réalisateur de Philadelphia Story, malgré la présence du même couple vedette.
Les caractères sont psychologiquement trop « compliqués » pour un scénario qui ne suit pas et qui est truffé d’invraisemblances.
La réalisation, elle-même, détonne dans l’œuvre de Cukor, avec ses raccords bizarres. Contrairement à ce qu’on prétend aujourd’hui à propos de ce film, Sylvia Scarlett, plus qu’un film mineur, est un film à oublier dans une filmographie PRESQUE irréprochable.
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