Happy, Happy

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Sykt Lykelig (Happy, Happy) d’Anne Servitsky (2011)

 Elisabeth et Sigve ont quitté la grande ville (Oslo ?) pour s’installer à la campagne, au sud de la Norvège. Ils louent une maison à un autre couple, Kaia et Erik qu’ils jugent avec condescendance et considèrent comme des ploucs.

 

Mais alors qu’Elizabeth et Sigve sont venus s’installer là pour ressouder leur couple défaillant (suite à une aventure extraconjugale d’Elizabeth), Kaia, toujours pétulante et toujours souriante en bonne « Happy Christian » qu’elle est, sent que sa famille va mal entre les tendances homosexuelles de son mari et les tendances sadiques de son fils.

Ça essaie de nous faire le coup du feu sous la glace et le pauvre Sigve est l’objet sexuel convoité par sa femme Elizabeth, sa maîtresse Kaia et celui qui aimerait devenir son amant, Erik.

Mais la chair est faible, la passion est molle et la neige est flasque (oui, on peut mélanger les qualificatifs !...). Le film ne décolle pas et le spectateur est aplati.