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En même temps (2022) de Benoît Delépine et Gustave Kervern
Didier Béquet, maire de droite « décomplexé », veut faire construire un parc de loisirs à la place d’une forêt primaire.
Mais pour emporter le vote du conseil municipal, il doit « courtiser » Pascal Molitor, conseiller municipal « vert », farouchement opposé, bien sûr, à la destruction de la forêt.
Après une soirée « agitée » au cours de laquelle les deux « édiles » se sont faits piégés par des activistes féminines, le maire de droite « décomplexé » et le conseiller « vert » pur et dur se retrouvent collés, physiquement, l’un à l’autre par ces « amazones ».
« Une fois qu’ils sont collés, on en a un peu marre ! ». Ce n’est pas moi qui l’ai dit, c’est un critique.
Kervern et Delépine, ce sont trois bons films : Mammuth, Le Grand soir et Near Death Experience[1].
En même temps (comme l’eut dit certain Président de la République auquel il est certainement fait allusion à travers le titre du film traité ici), ce sont aussi trois très mauvais films : Saint-Amour, I Feel Good et Effacer l’historique auquel il convient d’ajouter, justement, ce En même temps.
Deux choses peuvent (éventuellement) être sauvées : la séquence au cours de laquelle une des féministes essaie, sans beaucoup de succès, de « parler inclusif » et la lumineuse, mais trop brève, apparition d’Anna Mouglalis.
Cohen et Macaigne cabotinent à qui mieux mieux, chacun sur son créneau : affairiste populiste gluant pour le premier, babacool écolo-puriste pour le second. Et bien sûr, le premier encule le second : qu’est-ce qu’on rigole !
[1] On pourrait probablement y ajouter Louise Michel qui jouit d’une excellente réputation, mais que je n’ai pas vu…
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