Super 8 (2011) de Jeffrey Jacob Abrams
Joe Lamb, Alice Dainard, Martin et Preston tournent sous la direction de leur copain Charles Kaznyk un petit film d’horreur qu’ils destinent à un festival de film amateur.
Nous sommes dans l’Ohio en 1979 et, bien avant la vidéo familiale, on tourne alors en super 8.
Alors qu’ils tournent une scène dans une gare désaffectée, ils assistent au déraillement d’un étrange train de marchandises, un accident provoqué par un homme en voiture qui est pris en chasse et tué par l’armée qui semble désireuse d’éliminer les témoins du déraillement.
Du coup, « l’équipe du film » est contrainte au silence.
Entre E.T. et Poltergeist qu’on aurait mélangé à Stand by Me, on est ici dans le divertissement de qualité, dans le pur cinéma « popcorn », mais sans popcorn.
Le scénario est sans faille, l’interprétation (notamment des gamins, mais pas seulement) est superbe et la mise en scène intelligente et fluide allie maestria et bons sentiments sans pathos.
On se retrouve dans le meilleur Spielberg, celui de ces années 80 auxquelles ce film rend hommage.
Le film dans le film, c'est-à-dire la production Super 8, est à lui seul un petit chef d’œuvre qui nous est servi en générique de fin, à ne rater sous aucun prétexte !
C’est drôle et enlevé et si tous les blockbusters avaient cette qualité, on serait surement de meilleure humeur en sortant des salles !
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