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The Catman of Paris (1946) de Lesley Selander
Alors qu’il est dans un cabaret avec son ami Borchard, l’écrivain Charles Reignier est pris d’un malaise et sort. Peu après, le chef de la police Devereaux qui porte un dossier très important au préfet de police, est attaqué par une sorte d’homme-chat.
Or, l’inspecteur Séverin soupçonne Charles Reignier qui a écrit un article sur le procès de Louis Cambrai. Et c’est ce procès qui était l’objet du dossier qui a été volé.
Reignier confie à Borchard qu’il ne se souvient pas de l’endroit où il a passé la nuit, ni de ce qu’il a fait après être sorti du cabaret.
Peu après s’être disputée avec Charles, sa fiancée, Marguerite Duval (sic !) est assassinée par l’homme-chat ; il s’agît bien de Charles.
Série B assez bavarde et très molle, le film reprend dans son sujet sans grande invention et sans nouveauté aucune à la fois le thème de Dr Jekyll & Mr Hyde et celui de Cat People.
Mais on ne retrouve ici ni le suspense angoissant des films de Tourneur et de Schrader, ni l’aspect philosophique du roman de Stevenson.
Le seul intérêt du casting pourrait être l’accent français des seconds rôles puisque l’action se situe à Paris, mais ces seconds rôles sont unanimement mauvais.
En ce qui concerne le scénario, on le dirait écrit par un pochard viré et décidé à faire n’importe quoi : Charles Reignier est soupçonné immédiatement sans qu’on sache pourquoi et le personnage tout-de-même peu ordinaire de l’homme-chat semble n’étonner personne.
Du coup, Selander, honnête artisan dans d’autres occasions, se met au diapason et fait n’importe quoi, comme une poursuite qui tient à la fois de la promenade mondaine et de l’attaque de la diligence par les Indiens, le tout en plein bois de Boulogne !
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