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Top Hat (Le danseur du dessus) de Mark Sandrich (1935)
Horace Hardwick est sur le point de produire un nouveau spectacle musical avec pour vedette le danseur américain Jerry Travers. Celui-ci se livre à un petit numéro de claquettes dans sa chambre d’hôtel et réveille la belle Dale Tremont. Furieuse, elle vient frapper à sa porte bien décidée à faire cesser ce tapage nocturne, mais ils tombent sous le charme l’un de l’autre. Après l’accueil triomphal de la première, les principaux participants s’envolent pour Venise. S’ensuit toute une série de quiproquos amoureux ponctués çà et là par des numéros de danse jusqu’à la scène finale explicative où se retrouvent les danseurs pour un dernier ballet.(Wikipedia)
Pseudo chef d’œuvre du tandem Astaire-Rogers, cette petite chose sans importance fascine encore, paraît-il.
L’intrigue est d’une pauvreté affligeante : un homme et une femme tombent amoureux l’un de l’autre, mais la femme, à la suite d’un malentendu, est persuadée que l’homme est le mari de sa meilleure amie.
Voilà, c’est tout ! Le quiproquo dure tout le temps du film et semble n’être dû qu’à l’imbécillité des protagonistes. Si on y ajoute un humour poussif, des numéros musicaux sans invention, une musique insipide (même si elle est de Cole Porter) et des personnages ridicules et bêtes, on est en droit de se demander ce qui peut bien faire le succès de cette petite « bande », comme disaient les critiques de l’époque. A noter tout particulièrement l’Italien Beddini qui affiche sa stupidité et sa tête à claques (comme le chapeau) au milieu d’une Venise dont on se demande si les décorateurs l’ont voulue stylisée ou s’ils ne sont pas tout simplement « plantés ».
Les dialogues sont idiots et la réalisation bâclée : le film regorge de faux raccords.
Bref, il est à l’image de son titre original : il épate, il fait chic, mais il est creux.
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