El Hijo de la novia (Le Fils de la mariée) (2001) de Juan-José Campanella
Rafaele Belvedere est le patron du restaurant que ses parents tenaient avant lui. Son père est à la retraite et sa mère est dans un institut spécialisé : elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer.
Rafaele est survolté et il a quelques problèmes. Son restaurant ne marche plus très bien, le couple qu’il forme avec Naty bat de l’aile, il a du mal à bien s’occuper de sa fille Vicky les jours où il la garde et il s’entend assez mal avec son ex-épouse, la mère de Vicky.
Deux évènements lui arrivent en même temps : il voit réapparaître Juan-Carlos, son ami d’enfance, et son père qui avait toujours refusé le mariage religieux à sa femme a décidé de se marier à l’église, quarante-quatre ans après leur union civile.
Neuf ans avant Dans ses yeux, Juan Jose Campanella réalisa ce petit joyau d’humour et de tendresse, dans lequel le rôle principal était déjà interprété par Ricardo Darin, le flic de son film oscarisé.
Ce film-ci fit lui-même partie des nominations pour l’oscar du film étranger, celui qu’obtiendra Dans ses yeux, neuf ans plus tard.
Pourtant les deux films n’ont pas grand-chose en commun si ce n’est d’avoir bénéficié des talents de Ricardo Darin comme interprète et de Campanella à la fois comme metteur en scène, directeur d’acteurs et scénariste.
Malgré mon admiration pour Dans ses yeux, je me demande si je ne préfère pas Le Fils de la mariée.
Evidemment, le côté thriller de Dans ses yeux et son contexte politique sont plus séduisants que cette comédie dramatique familiale qui se situe à Buenos Aires, mais pourrait tout aussi bien se situer ailleurs.
Mais mille détails rendent ce film plus qu’agréable. Le sourire lumineux de Norma Aleandro lorsqu’elle reconnaît quelqu’un, que ce soit son fils, sa petite fille ou son mari, les coups d’œil craintifs et les regards amoureux que le superbe Hector Altério (primé pour ce rôle) jette à sa femme et Ricardo Darin, épouvantable, tyrannique, survolté et tellement attachant, tout cela fait un film dans lequel on se sent bien.
Et c’est l’essentiel.
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