dimanche 25 septembre 2022

Tonnerre

Tonnerre (2013) de Guillaume Brac

 Maxime est un rocker un peu connu. Après quelques déconvenues professionnelles, il retourne vivre chez son père à Tonnerre, en Bourgogne.

Il est interviewé par une toute jeune journaliste locale, Mélodie.

Ils sympathisent et ne peuvent bientôt plus se passer l’un de l’autre. Mélodie rompt avec Ivan, un jeune footballeur, pour vivre avec Maxime.

Elle part trois jours pour son travail, mais au bout des trois jours, elle ne revient pas. Maxime commence à soupçonner Ivan d’autant qu’il a reçu un SMS le traitant de pédophile.

Il s’aperçoit rapidement que Mélodie est, effectivement, retourner avec Ivan.

Il semblerait que Vincent Macaigne, Guillaume Brac et Sébastien Betbéder forment une sorte de « Nouvelle Nouvelle Vague », adoubée comme « l’autre » par Les Cahiers du cinéma.

Bon, d’accord ! Mais je dois dire que le personnage baba de deux de tension interprété par Vincent Macaigne, s’il était charmant dans Deux automnes, trois hivers de Sébastien Betbéder dont le ton était plutôt dans la comédie, commence à lasser et, surtout, passe très mal dans le drame.

L’argument, qui pourrait tenir sur un confetti, n’est pas sublimé par un scénario très répétitif dans un film extrêmement poussif et globalement mal joué à deux exceptions près : Bernard Ménez et son chien « qui aime la poésie », un duo qui nous vaut le seul joli passage de cette œuvrette passablement ennuyeuse et assez ratée.

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