lundi 12 septembre 2022

Fin de concession

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Fin de concession (2010) de Pierre Carles

 Lorsque « feu » la C.N.C.L. (Commission Nationale de la Communication et des Libertés) décidé d’accorder la concession de TF1 au groupe Bouygues, c’était pour une durée de dix ans au bout desquels la concession pouvait être remise en cause. C’était en 1986.

 

Mais pas plus en 1996 qu’en 2006 et malgré le non-respect flagrant du cahier des charges, cette concession ne semble remise en question pour le groupe Bouygues, grâce à son réseau et à ses relations, groupe qui pourrait bien, de ce fait, posséder la fréquence de la première chaîne de télévision française pour quelques décennies.

Ce qui est excessif est sans valeur. Dénoncer la collusion du pouvoir et de l’industrie, très bien ! Se prendre pour le Don Quichotte des médias, pourquoi pas ! Vouloir à tout prix être le Michael Moore français, alors que le réalisateur américain, nombriliste à l’extrême, est de plus en plus critiqué dans ses propres rangs, drôle d’idée ! Mais apparaître dans tous les plans de son film pour montrer qu’on est courageux, qu’on dit ce que personne ne sait (tu parles, Carles !) et que personne ne vous empêchera de le dire, c’est crispant.

Et lorsqu’il repeint la moto de David Pujadas, « laquais du pouvoir », en doré, ça ne s’appelle pas de la subversion, c’est une blague de potache du niveau de la bite au cirage !

La seule chose que ce prétendu brûlot pourrait nous apprendre et, malheureusement, nous le savions déjà, c’est que le populisme et la démagogie, ça se trouve aussi à gauche. Inutile de s’emmerder pendant 121 minutes pour en avoir confirmation !

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