dimanche 2 novembre 2025

La Stratégie de la poussette

 

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La Stratégie de la poussette (2011) de Clément Michel

Thomas rencontre Marie le jour de l’anniversaire de la jeune femme. C’est le coup de foudre.

Un an plus tard, Marie, qui veut un enfant, s’ennuie avec Thomas et elle le quitte le jour de son anniversaire.

Un an plus tard encore, Thomas pense toujours à Marie et il voudrait reprendre leur histoire. Son ami Paul essaie de le pousser à sortir, mais Thomas se morfond.

Le jour où Mélanie, une voisine de Thomas fait un malaise dans l’escalier, son bébé tombe dans les bras de Thomas qui, dés lors, est pris pour le père de l’enfant.

 Celui-ci affichait « comédie » et un gag -un seul, j’aurais dû me méfier !- m’avait amusé dans le film-annonce.

En fait, la « comédie » était une « comédie romantique », ce type de chamallow cinématographique que j’exècre et que, en général, je fuis. Et le gag qui m’avait amusé était le seul un peu drôle de cette sinistre pantalonnade.

Visiblement, mon avis ne devait pas être partagé par tous, car deux rangs derrière moi, une dame a gloussé bruyamment pendant toute la projection où j’avais eu le malheur d’atterrir.

Certes Charlotte Le Bon et Raphaël Personnaz sont jeunes et charmants, mais alors que la jeune femme n’est pas franchement la comédienne du siècle, on peut dire que Personnaz, que ce soit dans Trois mondes de Catherine Corsini ou même dans la très médiocre Princesse de Montpensier de Tavernier, nous avait habitué à mieux.

Le scénario est à la fois très mal fichu, très répétitif et sans relief ; quant à la mise en scène, elle est inexistante.

Le réalisateur est, en revanche, un peu drôle dans le rôle d’un chanteur ringard, genre Frank Michaël pour bébés.

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