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Still Life (Une belle fin) de d’Uberto Pasolini (2012)
John May est fonctionnaire dans un service un peu particulier : c’est le service qui s’occupe de chercher pour des personnes récemment décédées, visiblement isolées, des proches, parents ou amis qui pourraient hériter et, surtout, assister aux funérailles.
Souvent, il s’y retrouve seul mais il tient à y être s’il n’y a personne d’autre et, armés de deux ou trois CD, il fait passer une musique qui lui semble appropriée avant l’éloge funèbre qu’il a lui-même rédigée.
Malheureusement, on lui reproche d’être un peu trop tatillon et de faire preuve d’un peu trop de conscience professionnelle. Et on lui annonce la disparition prochaine de son poste.
Un jour, sur son bureau, il trouve un nouveau dossier : le décédé est Bill Stocke, un de ses voisins.
23 avril 2015 – rédigé le 4 mai 2015
De la confiture pour un cochon !
La confiture, c’est le film et, j’ose le dire, le cochon, c’est moi !
Une belle fin est un film émouvant, sagement réalisé (un peu trop peut-être !) et remarquablement interprété, non seulement par Eddie Marsan, mais par l’ensemble de la distribution.
Et la fin du film nous fait penser au fameux Petit cheval blanc de Paul Fort, immortalisé par Brassens.
Peut-être le plan-séquence final est-il un peu « trop » !
Mais tout le reste est impeccable, enfin, à ce qu’il m’a semblé lorsque je réussissais à ne pas dormir : voilà le pourquoi du cochon cité plus haut !
Du coup, une deuxième projection s’impose !
11 mai 2015 – rédigé le 22 mai 2015
Deux semaines plus tard, je suis donc retourné voir ce si joli film que j’avais si mal vu.
Bien sûr, j’ai pu ainsi « combler les vides » de ma première (déplorable) vision.
En fait, l’expérience s’est avérée très intéressante. Par exemple, le plan de l’appartement de Kelly avec ce fauteuil dont l’un des pieds est remplacé par une pile de livres, très exactement comme chez son père, ce que je n’avais pas vu la première fois.
Et le dernier plan que j’avais trouvé un peu « trop », m’a ému beaucoup plus que je ne m’y attendais pour un film que j’avais déjà vu.
Alors, bien sûr, on peut estimer comme les critiques que tout cela est « platounet », « aussi rangé que le bureau de John May », mais pour une fois que des bons sentiments donnent autre chose qu’un médiocre navet écœurant de pathos, on aurait tort de bouder son plaisir.

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