dimanche 23 avril 2023

À plein temps

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À plein temps (2021) d’Éric Gravel

Julie habite seule avec ses deux enfants en grande banlieue parisienne. Mais elle travaille comme agent d’entretien dans un palace de la capitale.

Et elle court, elle court tout le temps. Pour habiller ses enfants le matin, pour les déposer chez leur nourrice, pour choper son train, pour arriver (en retard quand même) à son travail.

Elle continue à courir lorsqu’elle se rend (en douce) à un rendez-vous professionnel qui lui permettra peut-être de trouver un travail plus « en adéquation » avec ses réelles compétences qui n’ont rien à voir avec « les ménages ».

Qui plus est, une grève des transports commence.

Le premier sentiment qu’on a, c’est que le tournage a dû épuiser Laure Calamy !

Du reste, le film (excellent au demeurant) est presque fatigant à regarder.

Il faut dire que le réalisateur a un peu chargé la mule : Julie a deux heures de transport pour se rendre à son travail, elle a deux enfants encore très jeunes qui sont chez une nourrice voisine, mais qui ne veut plus les garder. Et elle cherche un autre travail ce qui l’oblige à tricher sur les horaires de son travail actuel, avec, en supplément une grève des transports qui, évidemment, n’arrange rien.

Et tout passe par une mise en scène au cordeau. Comme l’a dit une critique, Éric Gravel « arrive à saisir le temps » et, au niveau du rythme, on est dans une sorte d’ « Indiana Jones » du quotidien.

Éric Gravel est un sacré réalisateur.

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