El Taaib (Le Repenti) de Merzak Allouache (2012)
Rachid était un islamiste maquisard. La loi « Concorde civile », instaurée par le gouvernement algérien en 2000, permet aux islamistes « repentis » de se rendre et de bénéficier d’une quasi-amnistie sauf pour les crimes de sang.
Rachid rentre donc chez ses parents.
Mais les vieilles rancunes sont tenaces et Rachid doit quitter son village pour aller vivre en ville.
On a beaucoup vanté le sens de l’ellipse de Merzak Allouache à propos de ce film.
Le problème, c’est qu’il ne fait aucune ellipse dans les actions insignifiantes de ses personnages : lorsque Rachid fume une cigarette ou regarde passer les filles, on a droit à toute la cigarette ou à tout le passage des filles.
Du coup, on décroche de ce qui est important et les ellipses n’arrangent rien.
Sauf peut-être le dernière qui donne à ce film, il faut le reconnaître, un final impressionnant et particulièrement réussi.
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