mercredi 19 avril 2023

Tabou (2012)

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Tabu (Tabou) de Miguel Gomes (2012)

 A Lisbonne, Pilar a pour voisine Aurora.

Celle-ci, très âgée, a des rapports très heurtés avec sa bonne capverdienne Santa.

Lorsqu’Aurora meurt, Pilar et Santa, le jour de l’enterrement, rencontrent Ventura qui fut, semble-t-il le grand amour d’Aurora.

Il raconte aux deux femmes l’histoire de cet amour qui se situe en Afrique dans les années 60.

Oh oui, il va la raconter son histoire ! Il va nous la servir d’une voix monocorde.

Et une voix monocorde qui raconte une histoire sans intérêt, ça n’a, à priori, pas de quoi provoquer un orgasme.

Eh bien, si ! Figurez-vous que la critique a vu dans cette cagade sur pelloche (mais en noir et blanc), le chef d’œuvre de l’année. C’est merveilleux, fantastique, ils ont redécouvert l’Amérique et, pour un peu, le GRAND Miguel Gomes enterrerait presque le modèle dont il se réclame, réalisateur de « l’autre » Tabou, Friedrich Wilhelm Murnau.

Qui plus est, ça se la joue, hommage au grand Murnau : alors, c’est en noir et blanc, faux muet, ou muet bruité. Je m’explique, on bruite, mais les personnes se parlent sans son.

Je pense que, définitivement, je ne connais rien au chef d’œuvre « sssublimmmisssimmme » comme dit un critique très expansif du Masque (c’est déjà lui qui avait trouvé « sssublimmmisssimmme » l’immonde Faust de l’incontournable Sokurov).

Seul un critique « s’est permis » à cette respectable tribune de parler de « pensum ».

Si je suis de son avis, force est de reconnaître que je ne suis pas le seul : l’exode était assez perceptible dans la salle où je suis allé assister à cette messe. Car, soyons clair, c’est aussi chiant qu’une messe et j’avoue ne pas avoir tenu jusqu’à la communion. Je suis parti, alors que j’avais dormi pendant toute la première partie.

C’est peut-être pour ça que je ne l’ai pas aimé. Rien d’autre à en dire !

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