mercredi 19 avril 2023

La Table aux crevés

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La Table aux crevés (1951) d’Henri Verneuil


Frédéric Gari est arrêté par les gendarmes pour avoir fait de la contrebande de tabac. Sa sœur Jeanne, en allant à l’église, rencontre Urbain Coindet dont elle est amoureuse.

Urbain lui-même est très attiré par Jeanne. Il accompagne Jeanne à l’église et rentre chez lui.

C’est là qu’il trouve sa femme pendue. Alors que son veuvage ne le plonge pas dans une affliction excessive, il reçoit la visite de sa belle famille.

Son beau-père et sa belle-mère vont alors prétendre un peu partout que leur fille aurait été « aidée » par son mari pour se pendre.

L’idée fait son chemin…

Marcel Aymé s’est, paraît-il, fâché très fort lorsqu’il a appris que son drame chez les paysans du Jura avait été - Fernandel oblige !- transposé en Provence. Il n’avait vraiment pas tort lorsqu’il déclarait : « Ils vont en faire une galéjade ! ».

C’est Aymé chez Pagnol chaussé des sabots (déjà lourds !) de Verneuil. Ça tient à la fois du pamphlet mou et de la comédie pas drôle. Fernandel se fait, sans la moindre gêne, servir la soupe par des comédiens très estimables qui n’en peuvent mais.

Et ça finit par ne ressembler ni à la Provence, ni au Jura. D’ailleurs, ça ne ressemble à rien.

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