vendredi 28 avril 2023

Maigret

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Maigret (2022) de Patrice Leconte

Le cadavre d’une jeune femme est retrouvée sur une place du 9ème arrondissement de Paris.

La jeune femme est en tenue de soirée, mais aucun papier n’est retrouvé dans son sac à main.

Malgré ses ennuis de santé, le commissaire Maigret s’investit dans l’enquête…

… En revanche le spectateur, lui, ne s’investit pas du tout. En tous cas, moi, je n’ai eu aucune envie de m’investir ; j’ai même profondément dormi lors d’une première projection.

Mais je n’ai pas plus suivi la deuxième et quand on s’ennuie, on pense à autre chose.

Après Cyrano de Bergerac, Jean Valjean et le comte de Monte-Cristo, le gros Gégé s’attaque au héros de Simenon, succédant ainsi à Pierre Renoir, Harry Baur, Albert Préjean, Michel Simon (dans un court métrage, mais c’était l’interprétation préférée de Simenon), Jean Gabin… et bien d’autres… sans oublier les Maigret étrangers (Charles Laughton, Gino Cervi) et les Maigret de télévision, Jean Richard (série médiocre) et Bruno Cremer (série superbe).

C’est sur cette dernière série que louche outrageusement le film de Leconte avec l’idée sous-jacente de dépasser en notoriété avec un seul film et l’omniprésent Depardieu les 14 saisons et 51 films produits par Robert Nador.

Et c’est complètement raté puisque le moins réussi de ces 51 films est cent coudées au-dessus de ce « coup » médiatique dont la seule raison d’être semble avoir été précisément de faire incarner le fameux commissaire par le fameux Depardieu.

Un film inutile qui a été qualifié par un critique qui n’est pas en général, ma tasse de thé (mais avec qui je serai d’accord pour une fois), « un film moribond ».

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