La Vierge, les Coptes et moi (2012) de Namir Abdel Messeeh
Namir vit en France, mais il est Egyptien et Copte. Il est cinéaste et, pour revoir sa famille, il voudrait faire un film sur un phénomène assez récurent en Égypte : les apparitions de la Vierge.
En effet, la Vierge fait l’objet d’un culte particulier en Egypte, non seulement chez les Coptes, mais aussi chez les Musulmans.
Namir réussit à trouver une petite subvention et un producteur pour financer son film et donc, son voyage.
Il m’est arrivé une drôle d’aventure avec ce film. Comme souvent, je n’ai pas été très attentif au début du film (soyons précis : je me suis endormi…). Et cette « inattention » a duré 35 minutes, ce qui est beaucoup.
Je me suis réveillé lorsque Namir se faisait larguer par son producteur français et que, du coup, sa mère prenait les choses en main. J’étais avec un ami qui me dit, après coup, que j’avais échappé à la partie ratée et « un peu gonflante » du film qui ne décolla vraiment… qu’à mon réveil. (Je vous jure que je ne l’ai pas fait exprès !)
Donc, avec toutes les réserves qu’on peut apporter à mon appréciation, ce que j’ai vu m’a beaucoup plu. Les aventures de ce cinéaste et de son œuvre pas vraiment aboutie (c’est le moins qu’on puisse dire !), produit par sa propre mère, une femme volontaire, autoritaire et (un peu) castratrice et réalisé « avec le concours » (comme aurait dit De Gaulle) des cousins, des voisins et des amis, sont des plus réjouissantes.
Le film est un peu foutraque, mais, avec toute l’autodérision dont il est capable, c’est ce qui fait son charme, ainsi que la maladresse des « acteurs » et l’abattage de la « productrice ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire