mardi 9 mars 2021

Les Vignes du seigneur

 

Les Vignes du seigneur de René Hervil (1932) - UniFrance **

Les Vignes du seigneur (1932) de René Hervil


Henri Lévrier revient à Paris. Il se rend chez son ami Hubert. Il y retrouve Gisèle, la maîtresse d’Hubert.

Henri a la réputation d’être un pochard et il avoue à Gisèle que c’est à cause d’elle qu’il s’est mis à boire. Mais depuis un an, il n’a pas bu une seule goutte d’alcool. Cette nouvelle sobriété incite la mère de Gisèle à lui destiner sa fille cadette, Yvonne, qui revient d’Angleterre.

Mais Gisèle, que les aveux d’Henri ont troublée et qui est bien décidée à devenir sa maîtresse, fait croire qu’il boit toujours.

Le premier problème qu’on rencontre dans ces vaudevilles bourgeois, c’est de les résumer. C’est inutilement compliqué et, il faut bien le dire, sans le moindre intérêt.

Il est évident que le tandem Flers et Croisset n’est qu’un pâle reflet du tandem Flers et Caillavet. L’Habit vert et Le Roi sont toujours cités comme des chefs d’œuvre de ce genre inconsistant, mais qui sait être plaisant, surtout lorsqu’il est bien joué.

Et c’est là que le bât blesse dans le film d’Hervil et non, comme on le prétend toujours dans la réalisation.

Simone Cerdan et Jean Dax font leur travail de comédiens de boulevard. Maximilienne est la seule à tirer – savoureusement ! – son épingle du jeu.

Quant à Victor Boucher, il est encore plus lamentable que dans L’Habit vert.

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