mercredi 3 mars 2021

Sans pitié

 

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Bulhandang (Sans pitié) de Sung-hyun Byun

Huym-su sort de prison. Han-jae l’attend et l’engage dans son gang.

Lorsque Hang-jae est arrivé en prison, Hyum-su s’est tout de suite rangé de son côté et ils ont pu ainsi pu devenir les maîtres de la prison et évincer Jae-ho, l’ancien caïd.

De la même manière, ils entendent supprimer les actuels barons de la drogue pour prendre leur place alors que le chef Cheon, une officier de police veut éradiquer le trafic.

Après la première séquence ou, tout au moins, au moment où elle se termine, on a deux noms en tête : un titre et le réalisateur qui va avec.

Le titre, c’est Pulp Fiction, le réalisateur, c’est Quentin Tarentino. D’un côté, on a le « Big Cheese » contre le « Royal Cheese », de l’autre, on a le regard du poisson mort qu’on va manger.

Et c’est celui qui parle de ce regard qui aura, juste après, un regard de poisson mort.

La structure du scénario évoque, bien évidemment la Palme d’Or de Tarentino : des épisodes, totalement incompréhensibles à priori, vont être expliqués, à postériori, par des évènements antérieurs que nous verrons dans des flashes-back.

Mais on ne peut oublier Scorsese. Sans pitié rappelle beaucoup Les Infiltrés, lui-même remake du film hongkongais Mou gaan dou de Wai-keung Lau et Alan Mak en 2002.

Le film est très brillant et c’est ce que lui reprochent les critiques français qui préfère l’ennuyeux Memories of Murder à ce très joli bijou.

Il faut croire que, pour eux, un film coréen où on ne s’ennuie pas, ce n’est pas un bon film coréen.

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