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The Ceremony (La Cérémonie) de Laurence Harvey (1953)
A Tanger, Sean McKenna attend son exécution au petit matin. Alors que le procureur, le directeur de la prison, le directeur de la banque au hold-up de laquelle Sean doit sa condamnation et le potentat local discutent de la nécessité ou de l’inutilité de l’exécution de Sean, sa fiancée vient lui rendre visite. Elle est porteuse d’un message : il doit consentir à voir le prêtre avant son exécution.
En fait, avec le frère de Sean, elle prépare l’évasion de celui-ci.
De prime abord, le propos abolitionniste rend le film sympathique d’autant que la mise en scène brillante emporte l’adhésion.
Mais la virtuosité se transforme rapidement en maniérisme et au milieu des effets de mise en scène, le jeu de certains comédiens (Ross Martin surtout dans le rôle d’un procureur sadique) se fait outrancier, au bord de l’hystérie.
Le scénario commence à s’embourber dans le pathos clichetonneux et les invraisemblances (Ah ! Les scènes d’évasion !).
Lorsqu’arrive le cas de conscience final, on n’y croit plus.
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