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Żeby nie było śladów (Varsovie 83, une affaire d’état)
de Jan Paweł Matuszyński (2021)
Varsovie, mai 1983.
La loi martiale décrétée en Pologne par la Général Jaruzelski le 13 décembre 1981 vient d’être abrogée.
Deux jeunes gens qui s’apprêtent à fêter leur réussite au baccalauréat sont interpelés par la milice : l’un de ces jeunes est Grzegorz Przcusyk, le fils d’une poétesse célèbre et soutien proclamé du syndicat Solidarnosc.
Il est passé à tabac par les miliciens et il meurt des suites de ses blessures deux jours plus tard.
Son ami Jurek Popid devient dès lors un témoin gênant pour le régime.
Le film louche beaucoup sur le réussites, principalement américaines mais pas que[1], dans le domaine des thrillers politiques.
Mais pour rivaliser avec ces réussites, il eut fallu ce petit ingrédient qu’on appelle le rythme.
Bien sûr, on veut tout dire dans un « film-enquête », mais ça peut ne servir qu’à alourdir et à nuire à la force politique du propos.
Ici, le film est beaucoup trop long, se noie (et nous noie) dans les détails et charge un peu (trop) la mule avec, entre autres, le personnage très caricatural de la procureure, un peu trop « aux ordres ».
Chose amusante, Matuszyński s’est payé pour le casting le luxe d’un sosie de Jaruzelski pour incarner le dictateur polonais !
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