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Celebrity (1999) de Woody Allen
Lee est scénariste. Il vient de se séparer de sa femme, Robin. Alors que Lee envisage un avenir avec Bonnie en draguant tout ce qui bouge, Robin tombe amoureuse de Tony Gardella qui semble son idéal masculin. Et en plus de l’amour, Tony lui offre un travail puisqu’il est producteur télé.
Et le film s’enfonce de plus en plus dans le n’importe quoi. A force d’entendre dire qu’il était génial, Woody Allen se prend pour un génie, tout comme Kenneth Brannagh à qui on l’a moins dit, mais qui le croit tout autant.
On se retrouve donc avec un Woody Allen très content de lui, dirigeant un Brannagh imitant Woody Allen (accent new yorkais et bafouillage). Une telle mise en abîme coulée dans un argument creux et transparent donne un navet très difficile à supporter où tout le monde surjoue faux (le grotesque Di Caprio, entre autres) à l’exception, notable, de la lumineuse Winona Ryder qui, du coup, fait un peu tache.
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