120, rue de la Gare

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120, rue de la Gare (1945) de Jean-Daniel Norman

Bébert, un petit malfrat, découvre un homme blessé dans une maison qu’il s’apprêtait à cambrioler. Il emmène le blessé sur la route et les deux hommes sont pris en stop par le célèbre détective Nestor Burma. A l’hôpital, le blessé meurt après avoir murmuré une adresse à Burma : « 120, rue de la gare ».

 

Pendant ce temps, dans une agence lyonnaise de détectives privés, un ex-élève de Burma et une secrétaire passablement fouineuse sont sur une sombre affaire d’héritage mystérieux qui se trouve avoir un rapport avec le « 120, rue de la gare ».

Nestor Burma, le héros de Leo Malet, fait partie des séries noires très populaires en France. Depuis quelques années, Antenne 2, puis France 2, produisit une série des enquêtes de Nestor Burma.

Auparavant, des tentatives cinématographiques se soldèrent par des échecs.

Ce film-ci est la première de ces tentatives.

Le scénario est (volontairement) confus et l’interprétation assez truculente avec palmes spéciales à Sophie Desmarets et à Jean Parédes.

Malheureusement, c’est Nestor Burma qui est mauvais. René Dary, qui était devenu meilleur comédien sur ses vieux jours, était encore trop jeune. Si ce n’était Dary, le film ne serait pas désagréable. Mais en l’état !…