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Der Fall Collini (L’affaire Collini) de Marco Kreuzpaintner (2019)
En 2001, un homme est assassiné dans un hôtel berlinois : son meurtrier se laisse arrêté, ne se défend pas et oppose aux enquêteurs un mutisme absolu.
On lui commet, comme avocat d’office, un débutant, Caspar Leinen, qui apprend trop tard que la victime est Hans Meyer qui l’a recueilli enfant et grâce à qui il est devenu avocat.
Il apprend que Meyer à qui il vouait une admiration sans borne, a fait fusiller des otages à Montecatini en 1944 et parmi ces otages, il y avait le père de Fabrizio Collini, l’homme mutique actuellement accusé du meurtre de Meyer qu’il doit défendre.
Le jeune avocat apprend également que Collini avait porté plainte en 1969 contre Meyer, mais avait été débouté en raison de l’adoption récente d’une loi scandaleuse, la loi Dreher.
Le plus gros écueil qui peut faire sombrer une cause défendu par une œuvre de fiction, peinture, roman, pièce de théâtre ou film, c’est le ridicule.
Le roman dont cette pauvre chose est l’adaptation a pour auteur Ferdinand Von Schirach, petit-fils du chef des jeunesses hitlériennes de sinistre mémoire, Baldur Von Schirach qui fut un des rares à Nuremberg, à faire preuve d’une forme de repentance.
Cet « intérêt anecdotique » est le seul qu’on puisse trouver à cette petite chose mal réalisée et très mal jouée.
Ah, si, il y a tout de même le rappel intéressant de cette « loi scélérate » de 1968, la « loi Dreher » du nom d’Eduard Dreher, ancien procureur du 3ème Reich qui permettait ainsi aux ex-nazis de s’autoamnistier.
Comme l’ont dit certains critiques « ce Kougloff pesant » et « invraisemblable » « aurait pu être un bon film ».
Mais ça, ça ne se commande pas !
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