La Revanche des Crevettes Pailletées

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La Revanche des Crevettes Pailletées (2022) de Cédric Le Gallo et Maxime Govare

Mathias et toute son équipe des « Crevettes Pailletées » doivent se rendre aux Gay Games de Tokyo.

Mais pour faire des économies sur le billet, ils sont contraints de passer une journée entière dans une province reculée (et très homophobe) de la Fédération de Russie.

Et comme certaines des crevettes ne sont pas prêtes à se mettre en mode « furtif » (comme l’a conseillé Joël, le plus âgé du groupe), ils vont courir des risques qui leur coûteront cher.

Comme ça arrive rarement, mais quelquefois, la suite est supérieure au film original.

Déjà le (très léger) parfum homophobe du premier film a ici disparu.

En revanche, le film est très nettement russophobe et en ces temps difficiles de guerre en Ukraine, un film russophobe, c’est plutôt bien ressenti.

Et comme le dit une des « Crevettes », il faut bien reconnaître qu’en Russie, « l’homophobie, c’est un sport national ! »

Finalement, les deux personnages centraux sont des hétéros : un hétéro « déclaré » et un hétéro… « honteux », comme on qualifiait certains homos, il y a quelques années… Signe des temps !...

Les héros vont se retrouver dans une « prison de conversion » et une « grande évasion » va être organisée, un peu sur le modèle du film de John Sturges, mais aussi avec quelques clins d’yeux du côté de James Bond.

La séquence est très hautement invraisemblable, mais elle est drôle.