*
Murina (2021) d’Antoneta Alamat Kusijanovic
Julija vit avec ses parents sur un île de l’archipel des Kornati sur la côte croate de l’Adriatique. Ante, le père de Julija est un tyran domestique. Nela, la mère de Julija, rêvait d’être reine de beauté, mais en suivant Ante, elle a renoncé à ses ambitions.
Julija voue une passion à la plongée et à la chasse sous-marine.
Ante invite son (très riche) ami Javier pour le persuader d’acheter sa propriété pout y construire un complexe touristique.
Julija ne tarde pas à apprendre que Javier a eu une aventure avec sa mère.
Pour rendre moche la côte dalmate, il faut vraiment le vouloir, et ici, la côte dalmate est, tout naturellement, très belle.
C’est d’ailleurs le seul intérêt du film !
Pour le reste, comment peut-on s’intéresser à un tyran domestique très bas de plafond, à sa fille ado qui, en bonne ado, fait la gueule et à sa femme frustrée de ce qui fut, visiblement, ses rêves de jeunesse, être reine de beauté, si la réalisatrice ne prend même pas la peine de nous les rendre sympathiques, pas plus qu’elle ne nous rend sympathique le dragueur sur le retour « par qui le drame arrive » ?
Ça donne, vous l’aurez compris une carte postale très ennuyeuse.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire