dimanche 5 mars 2023

Candelaria

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Candelaria (2017) de Jhonny Hendrix-Hinestroza

Candelaria et Victor sont un vieux couple de La Havane. Nous sommes en 1995 et Cuba subit cette année-là, sa plus forte crise économique depuis l’embargo américain, 36 ans plus tôt.

Le vieux couple, toujours aussi amoureux, se bat pour survivre, tout en essayant de conserver sa joie de vivre.

Candelaria « emprunte » une belle robe rouge pour plaire à son Victor.

Ah, l’amour au troisième âge !

C’est un peu comme le « vert paradis des amours enfantines », sauf que… c’est le contraire ! La grosse différence, c’est que celles-ci meurent quand l’enfant devient adolescent puis adulte alors que les premières meurent… avec les intéressés !

Ici, les deux héros sont (assez maladroitement) représentés comme une sorte d’incarnation à la fois de La Havane et de Cuba.

Et pour ceux qui n’aurait pas compris, un personnage secondaire souligne fortement le trait en disant à Victor : « Tu es comme La Havane et comme Cuba, tu es en panne de partout, il n’y a personne pour te réparer, mais tu es indestructible ! ».

Pour pléonastique qu’elle puisse être, c’est tout de même la plus belle réplique du film.

Les scènes de cul n’ont jamais été ma tasse de thé. Les scènes de cul fripé, c’est encore plus pénible.

Alden Knight (Victor), Veronica Lynn (Candelaria) et les autres sont très bien, mais tout ça est d’une lourdeur !

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