Selon la police

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Selon la police (2021) de Frédéric Videau

Ils sont cinq, cinq flics qui travaillent dans un commissariat de la banlieue de Toulouse. Ce sont Zineb, Tristan, Joël, Drago et Delphine.

Leurs vies professionnelles et personnelles se croisent et se percutent quelquefois.

Et puis, il y a Ping-pong qui vient de brûler sa carte de police et qui erre dans les rues.

Et il y a ses collègues qui le cherchent.

Au début de l’année 2004, Jean-Pierre Navrin, patron des polices urbaines de Haute Garonne, organisa un match de rugby opposant ses agents et les « jeunes des quartiers », ce qui lui valut de se faire réprimander par un autre petit voyou qui se trouvait être… le ministre de l’intérieur et allait devenir trois ans plus tard l’un des plus calamiteux président de la 5^ème République.

Un personnage important du film, « Ping-pong », est surnommé ainsi parce qu’il a voulu organiser, dans les mêmes conditions des matchs de Ping-pong.

La partie la plus originale du scénario est, sans doute, de reprendre le concept du film à sketches et seul Ping-pong, précisément, n’a pas son « propre sketch » ce qui fait de lui, non le personnage central, mais le film rouge du film.

Pour le reste, et c’est bien dommage, on ne retrouve pas dans le scénario cette originalité de forme. En fait, l’histoire manie un peu trop les « tartes à la crème » des problèmes de la police : politique du chiffre, brutalité, racisme, sexisme… Rien de bien nouveau !

Bref, un assez bon film raté.