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Le Tampon du capiston (1950) de Maurice Labro
Isidore Cochu est simple soldat. Il n’est pas bien malin et souhaite épouser Mélanie, la bonne du capitaine, sa « payse ». Aussi, est-il ravi lorsqu’à la suite d’une de ses nombreuses bévues, l’adjudant l’affecte comme ordonnance au service du capitaine. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il s’agît bel et bien d’une brimade.
Car il ne connaît pas Hortense, la sœur du capitaine, une vieille fille acariâtre qui mène la vie dure aux ordonnances de son frère et, accessoirement, à ce dernier et à la fille de celui-ci, Yvonne, qui aime Lormoy, un jeune soldat trop timide pour demander sa main au capitaine.
Or, Lormoy vient d’hériter de plusieurs millions de son oncle et une série de malentendus fait que tout le monde croit que Cochu est l’heureux héritier. La terrible Hortense décide de l’épouser.
C’est un peu moins fin que du Feydeau et du Courteline, mais c’est cent coudées au-dessus du comique troupier des Caf’Conc de la Belle Epoque.
Certains gags font mouche (le jeune premier qui n’a le courage de demander la main de celle qu’il aime que s’il entend une marche militaire, la danse du « coup de pied au derrière » inventée par le commandant, la pendule qui ne sonne que lorsqu’Hortense commence à chanter, etc…). Et puis surtout, il y a Pauline Carton, Rellys, Duvalleis, Jean Tissier, Marthe Mercadier… Alors…
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