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Le Cancre (2015) de Paul Vecchiali
Rodolphe vit seul. Son fils Laurent voudrait vivre chez lui, car la maison de Rodolphe est isolée.
Rodolphe vieillit et il pense à la mort.
Il va retrouver toutes les femmes qui ont compté dans sa vie, jusqu’à Marguerite, l’amour de sa vie.
On parle souvent d’un phénomène de carte : ceux qu’ils l’ont sans la mériter et ceux qui la mériteraient mais ne l’ont pas.
Vecchiali, c’est pire que la carte, c’est un dinosaure intouchable. Depuis un peu plus de 50 ans, il étale complaisamment son manque de talent dans d’innommables navets réalisés avec trois francs six sous (on ne le vénère pas au point de miser son pognon à fond perdu, quand même !). Il n’est certes pas le seul, mais, en général, les sous-doués dans son genre n’atteignent pas les cinquante ans de carrière !
Ici, il met le paquet ! Catherine Deneuve et Marianne Basler, superbes comme toujours, Annie Cordy, Françoise Lebrun et Françoise Arnoul, sans intérêt comme jamais dans des rôles stupides et mal écrits dotés de dialogues grotesques, Mathieu Amalric et Edith Scob, très mauvais comme d’habitude.
Pour le reste, on est dans le Vecchiali habituel : erreurs de réalisation, jeux « très approximatifs » des comédiens et tout particulièrement Vecchiali lui-même, nul comme réalisateur et pire comme comédien.
Bref, nous sommes face aux délires logorrhéiques pompeux d’une vieille folle qui s’octroie le rôle d’un vieux séducteur hétéro !
Bien que ça défie toute analyse, Vecchiali est un cinéaste vénéré par une critique dont on est en droit de se demander si elle n’est pas encore plus inintelligente que lui. Ou bien, ils ne vont pas voir les films et là, je les comprends !
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