Tamara Drewe

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Tamara Drewe (2009) de Stephen Frears

Quelques mois après la mort de sa mère, Tamara Drewe revient dans son village natal prendre possession de sa maison. Désormais, elle est journaliste et s’est faite refaire le nez.

Nicholas Hardiment tient, avec sa femme Beth un « foyer pour écrivain ». Nicholas est lui-même un auteur à succès puisqu’il écrit depuis des années les aventures policières d’un médecin, détective amateur. Nicholas trompe copieusement sa femme et aimerait bien mettre Tamara sur son tableau de chasse.

Andy, fils du pays, travaille comme homme à tout faire chez les Hardiment. Il a été le premier amant de Tamara.

Les deux petites dindes ados locales, Casey et Jody observent tout ça. Jody, la plus pétasse des deux, est amoureuse de Ben Sergeant, batteur d’un groupe à la mode.

Lorsque Tamara après avoir interviewé Ben le ramène au village et a une liaison torride avec lui, Jody décide d’intervenir.

Elle va provoquer quelques catastrophes.

Mais qu’est-ce que Stephen Frears, le réalisateur inspiré de My Beautiful Laundrette, des Liaisons dangereuses, du Snapper et des Arnaqueurs, est allé faire dans cette galère ?

Tous les drames provoqués par la petite pétasse sont d’une invraisemblance confondante et, pour le reste, le film se traîne abominablement.

Les comédiens sont excellents, mais ne peuvent parvenir à insuffler un peu de vie là-dedans.

L’un des personnages déclare qu’il s’emmerde à la campagne. Dans cette campagne-là, nous aussi !