Dark Places (2013) de Gilles
Paquet-Brenner
A l’âge de
huit ans, Lily Day a vu assassiner sa mère et ses deux sœurs : la police
lui a demandé si l’assassin est son frère Ben et elle a dit oui.
Trente
ans plus tard, elle est toujours persuadée de la culpabilité de Ben. Entretemps,
elle a vécu de dons divers en raison de la « tragédie qu’elle a vécue ». Mais d’autres « tragédies » ont supplanté la sienne. Et les
dons ont diminué jusqu’à disparaître.
Libby
Day est sans le sou, n’a jamais travaillé et ne sait rien faire.
Du coup, elle
accepte la proposition d’une association persuadée de l’innocence de son
frère : elle doit se replonger dans ses souvenirs et revoir tout ce qui
s’est passé cette nuit-là.
Toute la publicité du film était basée sur le nom de
Gillian Flynn, auteur du roman homonyme à la base du scénario, mais, surtout,
auteure de Gone Girl, roman dont l’adaptation cinématographique par David Fincher fut
un triomphe planétaire l’année dernière.
Malheureusement, on est bien loin du
style captivant et efficace à l’Américaine. Ici, il y a tout le côté plan-plan
français avec des données psychologiques un peu bête et un suspense en
charentaises.
La distribution va de la (ici) banale
Charlize Theron à la grotesque Chloe Grace Moritz qu’on voit heureusement fort
peu, comme on voit fort peu (mais là, c’est dommage !) la superbe Drea de
Matteo.