mardi 28 avril 2020

Zootopia


Affiche du film Zootopie - Affiche 2 sur 8 - AlloCiné ****
Zootopia (Zootopie) de Byron Howard et Rich Moore (2016)
Judy Hopps est une petite lapine. Comme tous les animaux de sa génération, elle a entendu parler des temps lointains où les animaux se divisaient en deux catégories : les proies et les prédateurs.
Mais tout ça est fini ! Aujourd’hui, lapins éléphants, souris, tigres, moutons vivent en parfaite harmonie, même si certains préjugés « raciaux » ont encore cours. Par exemple, un lapin ne peut être qu’un paysan qui cultive les carottes.
Mais justement, Judy voudrait devenir la première lapine policière de la ville de Zootopia.
Contre toute attente, elle est reçue au concours et se retrouve seule dans la grande ville alors que toutes les forces de police sont sur les dents en raison de la disparition soudaine et inexplicable de prédateurs.
Judy fait la connaissance de Nick Wilde, un renard très bavard et très escroc.
Bon, d’accord, c’est une production Disney ! Mais dès le début, on est rassuré par l’hilarant spectacle, style patronage, dont Judy est « l’actrice principale » qui joue dans un style à la fois mélodramatique et « grand-guignolesque » (des mètres de ruban rouge font office de faux sang) l’époque d’avant, celle où les prédateurs chassaient les proies.
Car comme son titre l’indique, Zootopia est une utopie dans laquelle les « méchants » voudraient « revenir au temps de la peur ». Notons d’ailleurs que dans ce monde utopique où il n’y a plus de conflit, il n’y a plus, non plus, d’humains, comme si un monde pacifié ne pouvait être qu’un monde où l’humain n’existe pas.
Bien sûr, c’est un film américain, une production Disney qui plus est, mais la morale de l’histoire devrait bien nous toucher, nous Français : le populisme de la peur est la pire politique qui soit et il n’est pas inutile de le rappeler à un an des élections.
Mais le film n’a rien d’un prêchi-prêcha (j’allais dire, à la Walt Disney !).
Il est drôle de bout en bout et l’intrigue « policière », dont l’énigme sera résolue par la petite lapine et son copain renard-escroc, est une complète réussite.
C’est drôle, enlevé et d’une invention constante.
On n’en finirait plus de citer les scènes qui sont déjà anthologique, comme celle des paresseux.
Et puis, voir une gazelle qui a la voix de Shakira se déhancher entourée de « tigres-Chippendales » qui nous évoque un peu la pub pour Orangina, c’est un petit plaisir qu’on ne se refuse pas !

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