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Terminator Salvation (Terminator Renaissance) de McG (2009)
En
2003, le docteur Serena Kogan demande à Marcus Wright de lui faire don de son
corps : Marcus est dans le « couloir de la mort » et il sera
exécuté le lendemain.
Quinze ans plus tard, John Connor
est le leader de la résistance humaine contre les machines. Le Général Ashdown
dirige les opérations contre les machines et entend mettre la Résistance sous
ses ordres, mais c’est John Connor, et lui seul, qui est suivi par les
militants.
Marcus Wright arrive en 2018 sans se
souvenir de son voyage dans le temps, mais juste de son exécution quinze ans
plus tôt.
Dans un Los Angeles dévasté par les machines, il
rencontre un adolescent Kyle Reese accompagné d’une petite fille muette, Star,
et qui semblent tous deux être tout ce qui reste de la Résistance dans
« la ville des anges ».
« I’ll
Be Back », c’est la réplique
endémique de la série et c’est « Schwarzy » qui la dit presque
(cf Terminator : Dark Fate) à chaque fois. Ici, c’est John Connor qui s’y colle
puisque Terminator Renaissance est le seul des six films de la série sans
Arnold Schwarzenegger, bien qu’on le voie dans une séquence : son visage a
été numériquement greffé sur celui d’un autre comédien[1].
Voici donc l’opus 4 et avant-dernier
« chronologiquement » de la franchise Terminator, encore qu’il
soit difficile de parler de « chronologie » dans une série qui
navigue dans le temps entre 1984 et 2029.
Celui-ci date de 2009 et se situe en
2018, soit quelques années après que le cataclysme nommé « Jugement
dernier » a eu lieu.
Tous les films de la série ont pour
principal protagoniste un trio (qui n’est qu’un duo dans Terminator auquel
on peut ajouter un « super méchant » Terminator) : Sarah-Kyle (Terminator), Sarah-John et le
« gentil Terminator » T-800 (Terminator 2, le jugement dernier),
John-Kate-et l’autre « gentil Terminator » (Terminator 3, le soulèvement des machines).
Ici, le trio c’est John Marcus-Blair
(encore que cette dernière ait un rôle plus effacé) auquel on peut rajouter le
tout jeune Kyle Reese et la petite fille muette Star. Dans le film suivant, ce
sera Kyle-Sarah et, de nouveau, le gentil Terminator T-800 que Sarah appelle
Papy (Oui, je sais, ça semble compliqué, mais ça ne l’est pas tant que ça).
Le film commence et se termine avec des
seringues : aux seringues de mort qu’on vide dans les veines de Marcus
dans la première séquence (situé en 2003 alors que Marcus, condamné à mort, est
exécuté) correspondent les seringues de vie qui sauveront John dans la séquence
finale.
Sans tout à fait valoir son successeur
(Terminator Genesys), Terminator
Renaissance fait partie des numéros plutôt bons de la franchise. C’est le
film le plus cher de la série (200 000 000 $) pour un succès somme
toute relatif qui le place à la quatrième place des six films de la série,
classement très relatif puisque le premier film se trouverait classé dernier
malgré ses indéniables qualités alors que le tout dernier Dark Fate, peu apprécié, serait placé
devant !
[1] Je suppose que dans
quelques années, on pourra voir un film avec Rudolf Valentino disputant l’amour
de Marilyn Monroe à Leonardo DiCaprio !
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