samedi 2 mai 2020

Terminator Genesys



Terminator Genisys - film 2015 - AlloCiné ***
Terminator Genisys (Terminator Genesys) (2015) d’Alan Taylor
En 2029, les machines ont pris le pouvoir et tente d’exterminer la race humaine. Mais la résistance s’organise sous le leadership de John Connor.
Celui-ci apprend que les machines vont tenter de l’éliminer en envoyant un Terminator en 1984, année de sa naissance pour tuer Sarah Connor, sa mère.
John envoie Kyle Reese, son meilleur ami et son lieutenant, pour protéger Sarah.
Mais lorsque Kyle arrive en 1984, il ne trouve pas du tout la petite serveuse de restaurant que John lui avait décrit, car elle est protégée par un Terminator T-800 depuis que les machines ont envoyé un T-1000 qui a éliminé ses parents mais n’a pas pu la tuer, elle.
Après un préambule relativement long, John Connor envoie son ami Kyle pour sauver Sarah, après qu’il a appris que les machines avaient envoyé un T-800 en 1984 pour la tuer (ce que, techniquement, il aurait dû déjà savoir, cf. … les films précédents).
Eh oui ! c’est le début de Terminator, le premier film de la série et lorsque le T-800 arrive tout nu sur un parking et s’en prend à trois loubards pour leur prendre leurs vêtements, on est absolument sûr qu’on sait ce qui va se passer…
Et puis, non ! Car un autre Terminator (un autre Schwarzy) vient tenter d’éliminer le premier. Et le spectateur est un peu dérouté…
… Car nous entrons dans une uchronie qui vient télescoper l’histoire originelle, du moins tel qu’on la connaît et qui est elle-même une uchronie.
Malheureusement, il n’y a que le spectateur qui est un peu perdu, car on se demande si les scénaristes ne se sont pas un peu pris les pieds dans le tapis. Entre autres questions, qui a envoyé ce Terminator (nouveau venu) qui protège Sarah depuis son enfance et le meurtre de ses parents par… un autre Terminator.
Et cette Sarah est bien loin de ce que John avait décrit à Kyle, c’est-à-dire de ce que nous connaissons, la petite Sarah, serveuse de restaurant qui va se transformer petit à petit en chef de guerre.
Malgré quelques « trous dans la raquette » au niveau du scénario (que ses auteurs compliquent outrageusement, sans doute pour cacher qu’eux-mêmes n’y comprennent plus rien) Terminator Genesys est le plus réussi de la franchise depuis Terminator 2 : le jugement dernier et, sans être une comédie débridée, il y a dans celui-ci plus d’humour que dans tous les autres réunis.
Emilia Clarke réinterprète Sarah Connor dans un personnage très différent de celui du premier film, mais proche du deuxième, interprété dans les deux cas par Linda Hamilton.
Après Michael Bicher, c’est Jai Courtney qui interprète Kyle, compagnon d’arme (et père) de John.
Et John lui-même, successivement incarné par Edward Furlong (Terminator 2 : le jugement dernier), Nick Stahl (Terminator 3 : le soulèvement des machines) et Christian Bale (Terminator : Renaissance), c’est ici Jason Clarke dans une version très noire du personnage.
Le seul interprète inamovible, c’est Schwarzy présent dans cinq des six films de la série.
Cette fois-ci, l’histoire est réellement terminée ce qui, je pense, explique l’échec de Dark Fate, cette acrobatie de la Paramount (avec retour de Cameron à la production) pour redonner un opus 3 autre que Le Soulèvement des machines et pouvoir poursuivre sans John Connor. Mais il semble que ce serait également sans public, car ce Dark Fate s’est, quand même, comme on dit vulgairement, « manger une tôle ».

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