lundi 4 mai 2020

Albert à l’ouest


A Million Way to Die in the West (Albert à l’ouest) de Seth MacFarlane
 Albert vit en plein Far-West, mais il n’est visiblement pas un homme de son temps: il est couard, ne sait pas tirer au revolver et veut toujours privilégier la réflexion à l’action.
Du coup, sa petite amie Louise le quitte, mais il est « récupéré » par Anna, plus « cowboy » que lui, qui va lui redonner confiance en lui.
Malheureusement, Anna est l’épouse de Clinch, un tueur sadique qui, apprenant la liaison de sa femme, décide de se venger.
J’ai été un défendeur inconditionnel de Ted, le nounours mal élevé de Seth MacFarlane. L’humour n’en était pas toujours très fin, mais il était assez décapant pour qu’on lui passe ses facilités.
Ici, l’humour n’est toujours pas fin, mais il n’a plus rien de décapant et, malgré quelques moments sympathiques, le ratage est évident.
Seth Mac Farlane-acteur n’aide pas vraiment Seth Mac Farlane-réalisateur, mais, comme pour ce pauvre Albert, il y a la somptueuse Charlize Théron qui vient tout arranger.
Et au niveau de l’interprétation, le couple formé par Edward (Giovanni Ribisi, déjà superbe en psychopathe dans Ted et excellent ici) et Ruth (Sarah Silverman) est très drôle… pendant un moment : ils sont fiancés et sont restés purs l’un envers l’autre, même si Ruth est une des putains du saloon et fait des passes toute la journée. Une ou deux allusions à sa vie sexuelle, donc professionnelle, est très drôle, certes, mais au-delà, ça devient un peu lourd, comme le reste du film par ailleurs.
 

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