Ma vie avec James Dean (2017) de Dominique Choisy
Géraud Champreux a réalisé un film intitulé Ma vie avec James Dean.
Il
est invité au Tréport pour présenter son film par Sylvia, fondatrice et
animatrice de l’association « Les Écrans de la côte ».
Mais
rien ne se passe comme il devrait : Sylvia, engluée dans ses problèmes
sentimentaux, ne peut pas être là. Géraud se perd pour aller au cinéma et, en
fait, il n’y a qu’une spectatrice.
Pendant
quelques jours, Géraud ne pourra guère promouvoir son film. En revanche, il va
faire partie, sans le vouloir, d’un chassé-croisé entre Sylvia, sa compagne, le
projectionniste Balthazar et Gladys, la réceptionniste de l’hôtel où il loge.
Avec
ce film, on a l’impression de revenir quelques années en arrière, dans une
sorte de transition (réussie) du théâtre de boulevard au cinéma et un hommage à
Georges Feydeau (en moins réussie, cette fois).
Ici, cinq personnages vont se croiser.
C’est drôle, mais ça pourrait être très
drôle : peut-être eut-il fallu un scénario mieux écrit, en tous cas, plus
travaillé !
Et c’est bien dommage, car on aimerait
beaucoup plus aimer ce film agréable, malicieux, mais assez nonchalant.
Mais si le scénario n’est pas à la
hauteur, la mise en scène, elle, est beaucoup plus soignée.
Et puis, il y a la direction d’acteurs.
Avec un casting d’inconnus (à deux exceptions près), tout passe remarquablement
bien dans un registre léger : Johnny Rasse (Géraud), Mickaël Pelissier
(Balthazar), Marie Vernalde (Louise) et Juliette Damiens (Gladys) sont
excellents (tout particulièrement Juliette Damiens).
Les deux « noms connus » sont
Nathalie Richard, Sylvia, larguée (dans tous les sens du terme !) et
touchante, et, le temps d’une scène trop brève, Françoise Lebrun.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire