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À
la vie, à la mort (1995) de Robert Guédiguian
(Arte – 08/11/99)
José tient le bar « Le
Perroquet bleu » à l’Estaque. Mais ce bar ne fait plus recette. Le numéro
de strip-tease de Josépha, l’épouse de José, commence à s’user autant que celle
qui le fait. L’argent rentre d’autant moins que les habitués sont Jaco, son
« presque frère », chômeur délaissé par son épouse qui lui reproche
sa situation et Patrick, le mari de sa sœur Marie-Sol, chômeur également.
Patrick et Marie-Sol sont
mariés depuis dix ans et ne peuvent avoir d’enfant, leur plus grand désir.
Ce serait un assez joli film
s’il n’était à la fois naïf, roublard et assez bête par moments pour que sa
roublardise ne nous saute à la figure.
La
réalisation est assez vive et l’interprétation convenable, sans plus. Mais tout
ça pèse un peu. Le mythe du vieux républicain espagnol émigré (père de José et
Marie-Sol) vient encore rajouter dans l’anarchisme benêt. Mais il faut
reconnaître que Guédiguian évite le misérabilisme… de justesse.
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